Comment citer
Hirschman, J., Ltaif, N., Laraque, P. et Pelletier, J.-P. (2021) « Haïti suivi de HOME », Revue Possibles, 45(2), p. 151-157. doi: 10.62212/revuepossibles.v45i2.641.
Haïti suivi de HOME
Jack Hirschman, né à New York le 13 décembre 1933, est décédé le 22 août 2021. Diplômé du City College de New York et de l’Université de l’Indiana, il a été un adepte de la Beat Generation. Poète et traducteur, il est l’auteur de nombreux livres de poésie, dont All That’s Left (City Lights Books, 2008) et The Arcanes (Multimedia, 2006). Il était responsable de nombreuses anthologies et a dirigé plusieurs revues. Par ailleurs, il a été traduit dans une demi-douzaine de langues. Hirschman a aussi été poète lauréat de San Francisco et fondateur du San Francisco International Poetry Festival. Il a enseigné à l’Université de Californie à Los Angeles. Il considérait Home comme son poème le plus important avec The Arcanes.
D’origine libanaise, Nadine Ltaif vit à Montréal depuis 1979. Poète et traductrice, qui a travaillé directement avec Jack Hirschman sur la traduction de Home, Nadine a publié plusieurs recueils, dont la plupart aux éditions du Noroît. Son dernier livre de poésie, Rien de mon errance, a paru en 2019. Elle a collaboré à de nombreuses revues littéraires canadiennes et européennes. Des versions anglaises de ses ouvrages ont paru aux éditions Guernica, traduits par John Asfour et Christine Tipper. Elle a traduit de l’anglais le recueil Nisan de John Asfour au Noroît. Elle est cofondatrice et coéditrice de la revue numérique Mïtra : http://mitra.ca/. Elle collabore également à la production de films d’auteur avec la compagnie Nadja Productions. https://lescarnetsdishtar.blogspot.com/
Paul Laraque, né le 21 septembre 1920 à Jérémie, en Haïti et mort le 8 mars 2007 à New York, est un poète haïtien, collaborateur fréquent de Jack Hirschman. En 1979, il obtient le prix Casa de las Américas (la Maison des Amériques à Cuba) pour son double recueil de poésie, Les Armes quotidiennes / Poésie quotidienne.
Poète, traducteur littéraire, Jean-Pierre Pelletier collabore depuis une trentaine d’années à des revues, des anthologies, d’ici et d’ailleurs. Il est l’auteur de neuf livres, dont quatre sont des traductions ; les autres de son cru. Le dernier, Le crâne ivre d’oiseaux (Éditions des Forges), a vu le jour en 2016. Entre autres projets, dont une traduction de l’espagnol, deux autres livres sont en préparation : Boxer avec le vide et Le cœur glacé de la flamme.