Né à Baia Mare, dans le nord de la Roumanie, Vasile Trif prend directement contact avec le monde des couleurs et des toiles dans l’atelier de son père, sculpteur et collectionneur d’objets d’art : « Il amenait des pots en céramique, des assiettes, des cruches en argile, et moi, je les lavais et les nettoyais de la fumée et de la suie. » En 2002, il publie un recueil de poèmes, Le fils prodigue, aux éditions Risoprint, à Cluj-Napoca. En 2003 et 2004, il aide son père à peindre une église construite en bois dans le Maramures. Avec en main une maîtrise en théologie de l’Université Babes-Bolyai à Cluj-Napoca (Roumanie) et un baccalauréat en travail social à l’UQÀM, il fait à Montréal la rencontre propice d’Aura Chiriac et de Vladimir Midvichi, qui dirigent l’Atelier d’arts anciens Valuarda situé au Centre Emmaüs. Il présente des icônes sur verre en 2015 à l’exposition collective Icône, à la rencontre de l’invisible, organisée en collaboration avec le Musée des métiers d’art du Québec (MUMAQ). Le 19 novembre 2019, Vasile Trif donne sa première exposition personnelle, qui comprend 50 œuvres en aquarelle, technique mixte, linogravure et collagraphie.« Dans un monde ultra-connecté, dominé par la vitesse fulgurante de l’information et par l’éphémérité et le consumérisme de l’image, l’image sacrée qu’est l’icône peut apporter l’équilibre et la guérison de notre œil intérieur. » Vasile Trif