Auteur béninois de plus d’une vingtaine d’ouvrages, Daté Atavito BARNABÉ-AKAYI est né en 1978 à Kpalimé (Togo). Lauréat du Prix du Président de la République (2017) et récipiendaire de plusieurs autres distinctions, il fait de la poésie son genre de prédilection dans lequel il réinvente l’esthétique de la liberté et dépoussière l’hypocrisie humaine. Ses poèmes (Noire comme la rosée, 2011; Tristesse ma maîtresse, 2011; Solitude mon S, 2012 ; Tes lèvres où j’ai passé la nuit. Imonlè 158, 2014; Les escaliers de caresse. Imonlè 159, 2016; Belligènes. Imonlè 160-161, 2018), d’une écriture assez étrange et métaphorisée, cherchent à réunifier l’homme et le cosmos dans une ceinture de sincérité, d’amour et de paix. Certains de ses poèmes, traduits en mandarin, en espagnol et en arabe, lui ont permis d’être invité au Canada (2013), en France (2014, 2018), en Chine (2016) et, bien entendu, en Afrique (Maroc, 2023 ; Mali, 2017 ; Togo, 2015-2020; Cameroun, 2012)…
Le poème proposé ici est un extrait de sa prochaine publication intitulée Tes yeux sont ce qui me retient dans ton tombeau. Imonlè 166. Il y renouvelle, par une convocation de l’Amour, la prosodie classique et le dialogisme, en reconsidérant les contradictions éternelles qui unissent l’Humanité.