Mai 65
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Comment citer

Luhovy, L. (2022) « Mai 65 », Revue Possibles, (Hors-série), p. 148–149. doi: 10.62212/revuepossibles.vihs.544.

Résumé

1965. Huile sur masonite, 61 x 91 cm.

« [L’artiste] propose une peinture discursive et presque surréaliste qui lui permet d’affirmer avec plus de vigueur son appréhension de l’espace, d’en faire sentir et d’en expérimenter pleinement l’émotivité, [...] chaque tableau étant pour elle une naissance et une renaissance. » Jules Arbec, critique d’art émérite (voir documentaire de Michel Moreau, Jules le magnifique).« La peinture de Laryssa Luhovy vise à produire une sensation d’euphorie chez le spectateur. Au risque de susciter la controverse, je dirais qu’elle offre dans ses tableaux une vision personnelle du paradis. Pour les Modernes, l’art fut considéré comme une version laïque de la religion, et celui de Laryssa correspond à cette description que Rothko a donné de sa peinture. Dans tel archétype chrétien orthodoxe, la beauté illustre la justice et la vérité ; ce moule de pensée remonte à Platon en passant par Plotin. L’innocence, difficile à atteindre ici, en société, est illustrée par la peinture de Laryssa. » André Seleanu, membre de l’Association internationale des critiques d’art (AICA), trad. de l’anglais par Anatoly Orlovsky.

https://doi.org/10.62212/revuepossibles.vihs.544
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